dimanche 25 février 2018

Formation 1.2 Une bonne formation, c'est possible? 2ème partie




FORMATION : Une bonne formation, c’est possible ? (2ème partie)

Dans la première partie de cet article, nous avons survolé l’importance des rôles d’un contenu adapté et du formateur en soi pour assurer le succès d’une bonne formation.

Ce n’est pas par hasard que j’ai choisi de parler de ces deux aspects en premier car ils sont reliés par un point commun qui représente, à mes yeux, LE point crucial de la formation et qui est la troisième clé de sa réussite, c’est à dire l’audience.

3.         L’audience



 


                                                                                                        VS




 
                        ????







La première question que l’on devrait se poser, et ce avant même de penser au format ou au contenu de la formation, est : Quel est notre auditoire ? Qui sont les gens qui participeront à cette formation ? Sont-ils des cadres professionnels ? Sont-ils des exécutifs corporatifs ? Sont-ils des travailleurs journaliers ? Dans quel domaine œuvrent-ils ? Quel groupe d’âge représentent-ils ?  Et combien de questions encore pourrait-on poser !

En sachant d’avance qui composera notre auditoire, on peut déjà commencer à établir une ligne de conduite qui sous-tendra le reste de la formation. On peut penser à quel genre de discours il faudra tenir, quel sera le vocabulaire le plus percutant ?  Quels sont les comparaisons ou les exemples à utiliser afin de ne pas sombrer dans les pièges de discrimination ? Quelles sont les paroles/exemples appropriées et/ou pouvant être interprétées favorablement ? Ou quels sont les exemples des cas contraires?

Plus le contenu sera adapté à l’audience, plus la formation sera agréable ; elle sera plus enrichissante pour les participants car ils pourront s’y reconnaître et mettre en pratique ce que vous leur démontrez.


4.         Support Audio-Visuel

 

À moins d’une formation portant sur un sujet complexe et qui demande une visualisation afin de bien pouvoir en saisir les particularités, ma propre expérience vous déconseille d’utiliser un support audio visuel.




Pourquoi? La raison est simple : l’attention de l’audience n’est pas concentrée sur vous mais sur votre vidéo, votre diaporama, le genre d’instruments que vous utilisez, la qualité et la technologie de ceux-ci. Bref vous leur donnez sur un plateau d’argent une somme considérable de distractions faisant en sorte qu’à un moment donné ou l’autre, vous perdrez leur attention. Lorsque ceci se produit, il est difficile de récupérer complètement le/la participant(e).  Vous êtes la personne qui détient l’information recherchée par les participants. Maintenez l’attention de ceux-ci sur vous et vous pourrez ainsi maintenir une atmosphère contrôlée, dynamique et interactive.

D’un autre côté, si vous devez utiliser du matériel audio-visuel pour votre formation, assurez-vous en premier lieu du fonctionnement de celui-ci. Cela peut paraître anodin mais je vous assure qu’il n’en est rien. (Vous seriez surpris de voir combien de fois il m’est arrivé d’entendre parler de ce genre de situation !) Gardez également à l’esprit que l’information que vous projetterez doit être claire, concise, percutante, visuellement facile à concevoir et qui ne comporte que les grandes lignes de ce que vous êtes déjà en train d’expliquer. Le matériel de support audio-visuel ne doit pas devenir la formation. Les gens continueront de vous écouter afin d’en savoir plus et de cette façon, l’attention de l’audience sera tout de même centrée sur vous et non sur vos belles images et/ou vos longs textes et/ou graphiques compliqués.


5.         Matériel

Il faut s’assurer de choisir judicieusement le matériel que l’on voudra utiliser lors de la formation. Est-il approprié au contexte et aux objectifs spécifiés de celle-ci ?

Par exemple, dans une formation linguistique en entreprise, on peut présenter des exercices aux participants qu’ils rempliront/répondront directement en personne, individuellement ou en petits groupes. Évidemment, si je leur demande de me décrire le plus bel endroit vacancier dans lequel ils aimeraient séjourner, je doute que l’intérêt et la pertinence de cet exercice soient des plus appropriés. Par contre, si je leur demande de m’élaborer une réponse à une question qui serait posée dans une rencontre officielle d’affaires, et de m’expliquer les nuances entre les différentes manières qui ont été exprimées par les participants eux-mêmes, peut-être ceci leur permettrait plus de pouvoir mettre quelque chose d’utile en pratique dans leur vie de tous les jours.

Choisissez du matériel qui doit engendrer une réaction, une réponse, une organisation quelconque mais qui demande aux participants de bouger, de faire quelque chose afin de mettre directement en pratique ce que vous leur apprenez. Si vous manquez d’idées à ce niveau, faites vos recherches sur l’animation d’une formation, Il y a déjà pleins d’articles écrits sur le sujet. Si la procrastination vous envahit, dites-vous que les jeux de rôle, s’ils sont bien dirigés, sont toujours une solution pratique et efficace. 

Il est aisé de constater que présenter une information n’est pas toujours une chose simple et qu’il y a une multitude de facteurs auxquels il faut tenir compte si l’on désire connaître un certain succès… sinon un succès certain. Chacun des thèmes mentionnés dans les parties de cet article se verra attribué une page respective, plus explicite que cette liste aide-mémoire.

À bientôt,

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Louis Carle
Directeur


vendredi 16 février 2018

Formation 1.1 : Une bonne formation, c'est possible ?





FORMATION : Une bonne formation, c’est possible ? (1ère partie)

J’enseigne l’anglais et le français dans les entreprises depuis plus de 15 ans et il m’est arrivé à maintes reprises d’entendre mes clients me parler de leurs formations antérieures, qu’elles soient linguistiques ou autres. Beaucoup d’entre eux m’ont fait part de leur satisfaction quant à l’enseignement reçu mais je dirais que la bonne majorité ne fait pas partie de ceux-ci. En fait, la plupart m’ont fait part de leur déception concernant certains aspects des formations qu’ils ont reçues.

Pourtant ces formations portaient sur des sujets qui les intéressaient, sur un contenu recherché et/ou utile pour le client. Dès le départ, on serait donc en droit de s’attendre à ce que la formation soit bonne, non ?

Pas toujours et pas nécessairement.

On est alors en droit de se demander : « Qu’est-ce qu’une « bonne » formation ? Quels sont les éléments-clés qui, lorsque réunis, assurent le succès de celle-ci ?

En partant, il faut se dire qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Chacun étant différent, il sera impossible de pouvoir rejoindre chaque individu de la même manière. Mais en général, il y a moyen de combiner certains éléments qui feront en sorte que votre formation sera pertinente, vivante et surtout appréciée par les participants.

Quels sont ces éléments ?

1.      Le contenu : À la grande surprise de plusieurs sans doute, le contenu est « relativement » secondaire, à la limite, c’est la chose la moins importante de la formation.  Je m’explique : J’enseigne une langue. La langue est là et on l’utilise déjà. On la connaît et on s’en sert plus ou moins bien et de plus, il existe quantités de ressources sur Internet pour aider une personne à l’approfondir. L’information est déjà accessible. On ne réinvente rien.  Pourquoi quelqu’un viendrait-il suivre une formation pour l’aider à ce niveau ? Même chose pour un plombier. Si on invente une nouvelle toilette à faible débit et dont tous les mécanismes sont en plastique et ne rouillent plus, il peut bien prendre le manuel d’entretien et le lire pour comprendre comment elle fonctionne. Pourquoi une compagnie de plomberie payerait une formation à ses employés à ce sujet ?

La réponse est simple : Les gens cherchent une solution efficace, rapide et surtout qui représente ce qu’ils vivent dans leur quotidien. D’où l’avantage de la formation. En d’autres mots, le contenu a très peu de valeur s’il n’est pas adapté à la réalité des gens qui suivent la formation. Personnalisez l’approche globale de votre enseignement afin que les gens puissent se reconnaître et utiliser ce que vous leur apprenez. Votre formation donnera des résultats concrets et votre taux de satisfaction atteindra des sphères jusqu’à présent inégalées.



2.      Le formateur : À l’université, lors de mes cours de méthodologie en psychologie, j’avais un professeur qui pendant trois heures parlait toujours sur un ton de voix monocorde, sans jamais ne varier une seule note d’intonation ! C’est le seul cours où je me suis fait prendre à ronfler comme un train sur mon bureau, au grand dam de mon enseignant !

Le formateur, c’est la clé du succès de la formation. S’il est dynamique, jovial, possède un bon sens de l’humour, connaît bien sa matière, et surtout s’il cherche naturellement à la transmettre afin qu’elle soit pertinente à ses étudiants, sa formation ne peut qu’être couronnée de succès.

Qu’on le veuille ou non, il serait difficile de ne pas parler ici du « contrôle » de la formation. Le formateur a le contrôle sur le déroulement de son enseignement et, comme dans toute chose, trop, c’est comme pas assez. Ici, c’est la même chose.  Un bon équilibre favorisant l’interaction des participants où tous peuvent mettre en pratique ce qu’ils apprennent, jumelée d’une ligne directrice favorisant l’atteinte d’objectifs, est pratiquement une recette magique pour garantir le succès d’une « bonne » formation.


Mais, , comme toute bonne chose a une fin, je dois m’arrêter ici. Après tout, le titre disait bien « 1ère partie ». J Je vous reviendrai sous peu avec la deuxième partie de cet article.

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Louis Carle
Directeur