dimanche 11 mars 2018

Formation 1.3 : Les éléments-clé d'un bon formateur (1ère partie)



Formation 1.3 : LES ÉLÉMENTS-CLÉ D'UN BON FORMATEUR (1ère partie)

Vous êtes formateur ? Vous voulez le devenir ? Quelles sont les aptitudes requises pour connaître du succès dans ce domaine ? Y a-t-il un sujet que vous connaissez beaucoup mieux que la moyenne des gens ? Êtes-vous capable de transmettre une information ? de faire visualiser un concept à une autre personne ? de vulgariser quelque chose de théorique et/ou complexe ? Possédez-vous de bonnes aptitudes au niveau de l’adaptation ?

Dans un article précédent, j’ai déjà abordé quelques-uns de ces aspects. Mais je n’ai qu’en fait survolé le tout afin de transmettre une idée, une vision générale du rôle de formateur. Dans toute bonne formation qui se respecte, le formateur est un des éléments essentiels et le sujet mérite qu’on s’y attarde un peu plus.


À quoi reconnaît-on un bon formateur ?


Dans le milieu de l’éducation, la maxime suivante est bien connue : « Pour être un bon enseignant, on doit être à la fois un pédagogue, « parent », « ami », « psychoéducateur », « travailleur social », et parfois même « gardien d’enfants. » Le rôle de formateur ressemble beaucoup à ceci, seules les appellations changent tout dépendant de la clientèle que nous avons et celle-ci peut être extrêmement diversifiée. Pour ma part, dans le domaine linguistique, je peux donner un cours à un groupe de professionnels en début d’après-midi, faire de l’aide aux devoirs pour des adolescents du secondaire avant le souper et avoir un couple ou un groupe de gens assis autour d’une table avec une bouteille de vin en début de soirée.

L’une des meilleures qualités, si ce n’est pas la plus importante, que l’on puisse rencontrer chez un formateur, c’est sa faculté d’adaptation à l’auditoire. Il n’existe pas deux personnes qui apprennent exactement de la même façon, ni au même rythme ; c’est donc tout dire. Plus un formateur sera en mesure de « se modeler » à son auditoire, plus sa formation sera efficace car elle deviendra personnalisée et ceux qui la suivent pourront mettre en pratique immédiatement ce qu’ils y apprennent.


Si vous êtes rébarbatifs aux changements et qu’ils vous rendent inconfortables, peut-être que l’enseignement ou la formation n’est pas pour vous. Quoique d’un autre côté, la faculté d’adaptation est quelque chose qui est possible d’améliorer ou de développer. Certes certaines personnes possèdent cette aptitude dès la naissance mais, sinon, ce n’est pas pour autant perdu.

Comment aider à développer ses facultés d’adaptation ? En fait, la réponse est simple ; sortez le plus souvent possible de votre zone de confort. Expérimentez des choses que vous n’avez pas l’habitude de faire, faites des activités diverses avec personnes variées, fréquentez des gens, des cultures ou des lieux différents. Explorez diverses croyances en prenant plaisir à le faire. Confrontez vos propres limites et vous vous demanderez par la suite pourquoi vous les aviez établies. Bref, élargissez votre univers tout en vous amusant au fur et à mesure que vous effectuerez des découvertes ! Plus votre expérience personnelle sera vaste, plus il vous sera facile de vous adapter.


Le deuxième aspect principal d’un bon formateur est sa connaissance du sujet. Cela peut sembler évident mais dans la réalité, ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Si nous ne sommes pas à l’aise pour parler d’un sujet, c’est simplement parce que nous le connaissons très peu ou très mal. Si nous sommes versés dans ledit sujet, il nous est beaucoup plus facile de nous exprimer et de donner notre point de vue. Plus nous connaissons notre sujet, plus il nous sera aisé de pouvoir l’expliquer.


Une vaste connaissance de notre sujet nous permet aussi de pouvoir adapter l’enseignement selon l’auditoire que nous avons. Nous pouvons construire tel genre d’exercice ou tel autre, organiser une activité spécifique, orchestrer des situations de rôle qui représentent une réalité appropriée au sujet d’enseignement.

Ceci dit, même si nous connaissons parfaitement bien notre sujet, nous serons toujours confrontés à une question ou une situation où il nous sera difficile de répondre. Il est pratiquement impossible de tout connaître sur un sujet. Dans ces occasions, personnellement je recommande d’être honnête. Si nous ne savons pas la réponse, nous ne la savons pas et devons admettre le fait. C’est là une bien meilleure attitude que d’essayer d’épater la galerie et répondre à peu près n’importe quoi. Si vous tentez de répondre à une question dont vous ignorez la réponse, vous jouez l’ensemble de votre crédibilité. Si votre étudiant se rend compte que vous l’avez trompé, il vous sera extrêmement difficile de regagner sa confiance.



D’un autre côté, si vous admettez simplement que vous ignorez la réponse et que vous prenez la question en note en assurant que vous reviendrez avec l’information lors de votre prochaine rencontre, cette pratique vous permettra non seulement d’approfondir votre connaissance du sujet mais vous aura gagné le respect et l’admiration de votre audience.



Développez une routine régulière afin de vérifier ce que se passe dans l’actualité de votre sujet. Maintenez vos connaissances à jour, prenez le temps de faire vos recherches, prenez le temps de faire vos devoirs de formateur


Ceci conclut la première partie de cet article.  La deuxième s’en vient bientôt, promis! J

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Louis Carle
Directeur



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